Lycées et collèges

Un CTSD et CDEN placés fin août ont permis au DASEN d’annoncer sans crainte d’être contrarié que la
rentrée dans le Lot serait bonne : une division supplémentaire était ouverte à Gambetta, Latronquière, Lacapelle et Gourdon ; l’opération « job-dating » de juillet avait permis la création d’un « vivier » de contractuels qui permettrait de faire mieux qu’en 2021, tout juste concédait-il des « tensions » en
éco-gestion et en EPS.

La réalité sur le terrain s’est révélée moins rose.
Toutes les heures n’ont pas été données pour les ouvertures de classe, donc, dans certaines disciplines, les élèves sont encore 31. On constate encore des effectifs en hausse en lycée et dans certains collèges, la disparition des groupes en sciences, technologie, LV, il faut encore faire avec moins de moyens pour aider les élèves dans nos classes.

Les PIAL continuent de mettre à mal les missions des AESH : du fait de la mutualisation, ils doivent suivre entre 3 et 5 élèves qui ont donc des temps d’accompagnement réduits. Le sentiment de travail empêché génère de la souffrance chez ces personnels alors même que l’inflation conjuguée à l’extrême faiblesse des salaires rend déjà leur situation très difficile.

Plusieurs établissements comptaient à la rentrée des besoins non satisfaits (postes entiers ou quelques heures) en technologie, musique, allemand, espagnol, lettres modernes, SVT…. Des postes d’administratifs (gestionnaires, secrétaires) manquaient aussi à l’appel. Si certaines situations ont été réglées assez vite, d’autres perdurent ou apparaissent maintenant et il est clair que les remplacements des prochaines semaines ne sont pas assurés.
Les effets de la crise de recrutement sont bien visibles et ce n’est pas la gestion purement comptable des
personnels qui va susciter des vocations.
Le SNES-FSU a en effet été beaucoup interpellé en cette rentrée par des collègues placés dans des  situations personnelles impossibles (affectations multiples, postes très éloignés du domicile ou de l’établissement de rattachement pour les TZR…) que le rectorat refusait de prendre en compte. Lorsqu’on en arrive à sommer les personnels de choisir entre leur santé et leur travail, leur famille et leur travail, on peut parler de conditions de travail profondément dégradées !

Le SNES-FSU continuera d’accompagner et défendre tous les personnels, de lutter avec eux pour l’amélioration des conditions de travail ainsi que pour l’absolue nécessité d’une revalorisation générale de tous nos métiers (enseignants, CPE, Psy-EN, AESH et AED).

En grève et dans la rue, nous le redirons le 29 septembre!

FSU SNES 46