Malgré des avancées en trompe-l’oeil, les conditions de travail et de rémunération des AESH restent  insatisfaisantes.

Alors que le ministère a été alerté à maintes reprises, il continue de s’entêter en refusant  les mesures d’urgence qui permettraient de sortir les AESH de la précarité et de leur garantir  un meilleur avenir professionnel. La question du statut et la reconnaissance des heures de travail  actuelles comme un temps complet ont été balayées d’un revers de la main !

Les temps incomplets  imposés maintiennent les AESH, majoritairement des femmes, dans des conditions de vie indignes, sous le seuil de pauvreté. Le CDI proposé aux AESH au bout de trois années a même ajouté à leur précarité !  Salaire incomplet, retard des services de paies, voir pas de salaire pour les nouvelles recrues qui doivent  patienter le mois suivant ! Refus d’aides sociales sous prétexte que les situations seront régularisées. L’omission de l’indemnité PSC dès le passage en CDI et l’isolement des AESH . Nouvellement en CDI ou  CDD , les AESH ont pu avoir connaissance de la gestion administrative des personnels AESH dans un  mail du 10 Novembre 2023, soit plus de deux mois après la rentrée. Celles-ci se voient attribuées tout un  protocole de personnels à prévenir en cas d’absence et redirigées vers des textes adressés aux rectrices  (teurs) d’académie, aux inspectrices (teurs), directrices (teurs), et aux chefs d’établissements académiques des services de l’éducation nationale.

Cela démontre bien le mépris du gouvernement  envers les personnels AESH .

Le découragement de beaucoup de camarades AESH est monté en flèche.  L’inflation, les bas salaires, le manque de reconnaissance et d’un vrai statut ont eut un effet dévastateur  pour beaucoup et ont engendré un grand nombre de démissions à la rentrée !