Article « La dépêche du Midi »

Des classes surchargées, des postes manquants, des problèmes de remplacement et le recours important aux contractuels… la FSU du Lot livre ses premières préoccupations de la rentrée.

« On nous dit vous êtes négatifs mais c’est parce que ça ne change pas. Le sureffectif devient la norme », souligne Florence Cabrit de la FSU. Elle prend pour exemple des classes à 34 élèves au lycée Clément-Marot et même 35-36 en filière technique.

Ce mardi 6 septembre, le syndicat enseignant est revenu sur la rentrée dans le Lot.  Pour l’instant, peu d’observations en premier degré, glisse Céline Sompayrac, hormis le recours massif aux contractuels. Mais il est encore un peu tôt pour voir émerger tous les problèmes, dit-elle.

Déjà des postes non pourvus

Idem dans le secondaire. « On n’a pas eu toutes les remontées encore », observe Florence Cabrit. Mais avec Anne-Marie Bonhomme, elles listent les manques: à Gourdon, un professeur de musique, un d’allemand, 4h30 de lettres et un conseiller d’orientation. Au collège Gambetta, à Cahors, il manque 13h50 de lettres; à Saint-Céré, un directeur de Segpa, un gestionnaire au lycée, trois quarts de poste de surveillant, un professeur de technologie et quelques heures d’espagnol.

Cela ajouté aux soucis en EPS et écogestion. La conséquence de la réforme du lycée, estime le syndicat: « Il est difficile de savoir à l’avance ce que les élèves choisissent. La carte scolaire c’est février, les choix des élèves sont définitifs en mai ». Et les maths? Pas de problème à signaler dans le Lot mais ce n’est pas forcément bon signe: depuis la réforme du lycée, moins d’élèves l’ont pris en spécialité dans le Lot, surtout chez les filles.

Le syndicat se dit aussi inquiet pour les remplacements. Enfin, il pointe les difficultés des AESH (accompagnant les élèves handicapés) qui manquent de formation, « ont beaucoup d’élèves et courent de classe en classe, de matière en matière ».