Si notre petit département était partiellement protégé de la dégradation du service public du fait justement de sa taille et de la possibilité de faire encore du « sur mesure », la politique ultra libérale de la présidence Macron avec le ministre Blanquer a bien changé la donne. A tous les niveaux la dégradation se fait sentir, lourdement maintenant.

Les effectifs : dans les classes peu chargées il y a le poids du multiniveaux. S’ajoute la problématique de la dizaine d’écoles qui nécessite une ouverture qui n’arrive pas et qui pèse sur les moyens de remplacement dès la rentrée: St Géry, Cahors, Benac Elem, Bagat…

Le remplacement : face à un problème systémique, la réponse est la mise en place d’une application privée et le souhait de regrouper les RPI afin de ne plus avoir à remplacer !

L’administration s’appuie de plus en plus sur les mairies en faisant jouer « la solidarité républicaine » pour faire garder les élèves…

Les décharges de direction : une augmentation des décharges c’est bien, pouvoir les assurer c’est mieux ! Les collègues directeurs en ont assez d’être des variables d’ajustement !

La rentrée en sous nombre : le credo du sacro saint équilibre (autant d’équivalents temps plein d’ enseignants que de postes) c’est du passé !