Article la Dépêche du Midi

Jeudi 16 décembre, le congrès départemental de la FSU 46 (Fédération syndicale unitaire), en préparation du congrès national, s’est déroulé au lycée Champollion. Une journée riche en débats où étaient représentés les fonctionnaires de l’enseignement général, technique et agricole, mais aussi ceux de la territoriale.

Florence Cabrit, cosecrétaire départementale, a fait le bilan d’actions des deux dernières années. « Bien sûr les syndicats sont mis à mal, les réformes successives ont été dénoncées, mais notre fédération a su porter des revendications, comme celles des personnels AESH en 2021 ».

Des discussions s’engageaient sur les élèves déscolarisés en forte augmentation dans le Lot, 200 en classes primaires, 75 en collèges. La FSU a réaffirmé l’intérêt d’un enseignement public de qualité, malmené depuis de nombreuses années.

L’école inclusive a donné lieu à de nombreux témoignages. Accueillir à terme tous les élèves en situation de handicap en milieu ordinaire est un principe défendu par la FSU mais de nombreuses difficultés émergent : classes trop chargées pour un tel accueil, manque de formation et de temps, surcharge de travail pour un salaire constant, avec un personnel AESH précaire aux conditions de travail instables.

La FSU 46 a également déploré le gel du point d’indice et le manque de recrutement dans la fonction publique qui est garante de l’égalité de traitement sur tout le territoire et qui protège les citoyens lors d’épisodes comme la crise sanitaire actuelle.

Les nombreux échanges abordés lors de cette journée serviront au débat pour le congrès national qui se tiendra à Metz du 31 janvier au 4 février. La FSU nationale rencontrera l’ensemble des candidats à la présidentielle et fera valoir ses propositions sur l’ensemble des sujets.