Après la réussite du 1er février qui a montré la colère des enseignant·es et AESH contre le sort fait à l’école publique, ses élèves et ses personnels, la FSU-SNUipp porte la nécessité d’inscrire la mobilisation dans la durée.

Pour l’académie :
150 enseignants à Cahors
250 à Foix
500 à Montauban, Tarbes et Albi
3000 à Toulouse

Avec 40% de grévistes en moyenne, les enseignants ont montré leur détermination face à un gouvernement qui refuse de les entendre.
Avec 300 manifestantes et manifestants à Annecy ou Epinal, plus de 1000 à St Brieuc, Poitiers, Nice et Besançon, 3000 à Nantes, 4000 à Toulouse et Marseille ou encore 15000 à Paris, les enseignantes, enseignants et AESH ont été nombreuses et nombreux à faire entendre leur colère face à une ministre qui s’est discréditée dès ses premières prises de parole en attaquant l’école publique, laïque et gratuite.

Alors que les cadeaux au privé sortent au grand jour, c’est bien l’abandon de l’école publique, de ses élèves et de ses professionnels qui est au cœur de la mobilisation.

Inclusion sans moyens, non remplacement, effectifs, droits des personnels bafoués… mais aussi absence de véritable reconnaissance salariale sont autant d’éléments qui provoquent mal être et souffrance au travail et qui nécessitent des moyens en création de postes et en revalorisation.
Ce mal être est en plus accentué par les annonces du choc des savoirs qui sont une remise en cause fondamentale du professionnalisme enseignant mais aussi des objectifs de l’enseignement publique.

Parce que pour gagner il faut s’inscrire dans la durée, il est nécessaire d’entretenir la mobilisation durant les zones de congés en tenant compte des réalités locales : rassemblements le mercredi, le soir ou pour les instances carte scolaire, grèves départementales… autant d’initiatives à encourager partout où c’est possible.