Le SNES et la FSU ont été invités aux Etats Généraux du numérique qui se tenaient à Cahors dans les locaux de l’université (ESPE) ce mercredi 30 septembre 2020.

Après une plénière consistant à écouter les discours du recteur, du Dasen et des représentants de la région, du département et des communes, il restait moins de deux heures pour des débats organisés dans 5 ateliers, eux-mêmes divisés en 3 thèmes ! Au final des questions essentielles débattues par sections de 10 à 15 minutes maximum entre les représentants de la communauté éducative (choisis comment, par qui ?) et des institutions. Et des propositions ensuite sélectionnées pour être présentées en fin d’après-midi mais très réduites et bien entendu vidées des revendications les plus sensibles des syndicats, comme la question de la manne que représentent les « marchés de l’éducation » pour les sociétés privées renforcées par le confinement, la liberté pédagogique largement entravée par certaines méthodes d’évaluation et les cours formatés, le poids considérable que représente le numérique dans le charge de travail des enseignants, l’illégalité et l’absence de règles du télétravail

La FSU dénonce cette consultation pseudo-démocratique dont les conclusions semblent être écrites à l’avance. D’ailleurs, avec la certification PIX, le gouvernement met déjà en œuvre l’entrée des intérêts privés dans le marché que constitue l’école. Pour recueillir la parole des personnels et faire entendre la voix du terrain lors des états généraux à Paris en novembre, la FSU soumet une enquête sur le numérique éducatif à l’ensemble des personnels : http://enquetes.fsu.fr/index.php/489797?lang=fr

Plus il y aura de réponses, plus les résultats seront intéressants. N’hésitez pas à diffuser !