Dans l’enseignement agricole, ce sont pas moins de 45 ETP qui vont être supprimés, alors que l’emploi est sanctuarisé à l’Éducation nationale. Cette situation illustre une nouvelle fois le mépris affiché par le ministère de l’Agriculture envers une mission pourtant essentielle : former les citoyen·nes et les professionnel·les de demain. Pour nous, une chose est claire : pas d’agriculteur·rices sans un enseignement agricole public fort !

Les moyens alloués à l’Enseignement Agricole Public en Occitanie, comme ailleurs, ne sont pas à la hauteur des enjeux. Cette situation est d’autant plus préoccupante que le ministère se fixe pour objectif d’accueillir 30 % d’élèves en plus dans les prochaines années.

Au niveau de l’emploi dans notre région, la prochaine année scolaire laisse augurer une précarisation de l’emploi : elle fait apparaître une suppression de 7 postes d’enseignant.es titulaires.

L’insuffisance de crédits de remplacement est devenue un problème majeur dans notre région : la notification de la nouvelle enveloppe d’ores et déjà consommée à 52 % ne laisse présager aucune amélioration. Le recours massif aux heures supplémentaires et aux vacations est inacceptable. L’utilisation des heures de vacation sur des besoins pérennes est illégale. A cela s’ajoute une gestion calamiteuse des personnels recrutés qui subissent un retard de paiement pouvant aller jusqu’à plusieurs mois les plongeant dans une détresse financière inacceptable. L’inertie administrative et le silence de vos services sont révoltants. Quel mépris affiché à l’endroit de ces agent.es !

Nous condamnons les choix politiques de notre gouvernement qui n’a de cesse de favoriser l’enseignement privé au détriment du service public d’éducation